Les ventes de cigares cubains se portent très bien

01 décembre, 2018

En dépit des lois antitabac mises en place par les divers gouvernements sur la planète, il semblerait que le cigare cubain se voit pousser des ailes. En effet, depuis 2016, ses ventes connaissent un essor plus que satisfaisant.

Une hausse constante depuis deux ans

En 2016, le cigare cubain a enregistré une augmentation de ses ventes de 5%, représentant quelque 445 millions de dollars. L’année 2017 a poursuivi cette dynamique en affichant une ardoise de 500 millions de dollars, soit environ + 12%. En 2018, les ventes devraient avoir progressé de +10%, même si les chiffres officiels n’ont toujours pas été publiés.

Habanos SA, propriétaire des plus prestigieux cigares cubains, est heureuse de ce succès qu’elle doit en partie aux Américains et aux Chinois. En effet, en octobre 2016, Barak Obama avait levé la limite de cigares que pouvaient ramener les ressortissants américains après leur voyage à Cuba. Enfin, le marché du cigare en Chine, implanté en 2017 a grandement contribué à l’essor des tiges cubaines.

Un troisième facteur moins important commence également à se faire ressentir : les femmes. En effet, la gent féminine se montre peu à peu de plus en plus intéressée par les cigares cubains, un marché toujours bon à prendre pour les fabricants.

 

 

Comment faire pour ne pas infléchir la tendance ?

C’est une constatation, les diverses lois antitabac, comme les dispositions prises par certains pays (espaces fumeurs, etc.), n’ont pas entaché la renommée des habanos. Fumer le cigare est un luxe et un plaisir qui va bien au-delà de la simple addiction gestuelle.

Afin de continuer à séduire les femmes, Habanos SA a laissé sous-entendre la possibilité de fabriquer ses cigares phares en version plus féminine, c’est-à-dire plus petits et peut-être plus fins.

Enfin, la levée de l’embargo américain pourrait faire exploser les ventes. Même si les dirigeants de la Habanos SA n’attendent que cela pour imposer leur suprématie mondiale, mais le gouvernement américain ne semble, pour l’heure, pas décidé à en faire sa priorité.