La table des cepos

18 juin, 2018

Les cigares sont certes des tiges de tabac roulé, mais leur forme et leur taille en dit long sur leurs arômes. Signature d’une marque, intensités différentes, arômes intensifiés, l’art de rouler un cigare est bien plus complexe qu’il n’y paraît. Retour sur les principales tailles et formes de cigares.

Tout est une question de taille

Plus un cigare est long et plus son arôme est intense (Double Corona, Lancero, Churchill, Dalias…). En revanche, plus il sera épais comme cela est le cas des Torpedo, Robusto, etc., et plus sa combustion sera lente, diffusant une épaisse fumée enveloppant le palais d’une intensité sans pareille. Les cigares plus fins, comme les Panetala, les Lancero…, se consument conférant souvent des saveurs « piquantes » en bouche.

Et la forme dans tout ça ?

La forme d’un cigare ne lui a pas été donnée sur un coup de tête. Si la majeure partie des tiges ont une forme de bâtonnets comme les Lonsdale, le Double Corona ou le Corona, les Figurados ou les Torpedos, quant à eux, se différencient par leur tête biseautée. Côté saveurs, cela permet d’augmenter les intensités en bouche, au fur et à mesure de la dégustation. La partie centrale, étant celle que les amateurs savourent, car c’est là que toutes les saveurs se mélangent simultanément.

 

 

Comment se fait-il que tous les cigares n’aient pas le même goût ?

Tout est finalement une question de choix de feuilles de tabac. C’est la qualité, mais également le type de feuilles qui va faire la réussite d’un cigare (en plus d’un bon roulage). La longueur d’un cigare varie entre 10 et 23 cm, de quoi permettre toutes les fantaisies. Mais les véritables torcedors savent très bien marier les accords pour proposer des crus aux arômes parfaits. À titre d’exemple, les habanos à fins diamètres ne possèdent généralement pas de Ligero, afin de ne pas perturber les arômes présents dans le tabac du cigare.