Anatomie du cigare

18 juillet, 2018

Le cigare existe depuis les Mayas. Sa forme autant que son arôme ont évolué avec le temps. Les premiers cigares tels qu’on les connait aujourd’hui étaient fabriqués en Espagne et non à Cuba ! Voici comment se compose en détail la fameuse tige de luxe.

La tripe

La tripe est ce que l’on appelle aussi « le cœur » du cigare. Elle est constituée de feuilles de tabac pliées ensemble. Il s’agit de trois types de feuilles provenant de différentes parties de la plante :

  • Le volado provenant de la base du pied du tabac
  • Le seco qui vient de la partie médiane du pied et qui donne l’arôme
  • Le ligero qui est la partie supérieure du pied, celle qui prend le soleil et qui apporte force au cigare

La sous-cape

Tout autour de la tripe, vont venir s’enrouler d’autres feuilles. C’est ce que l’on appellera la sous-cape ou capote. Deux écoles existent pour l’utilisation de la sous-cape. En effet, certains torcedores (personnes qui roulent les cigares) utilisent deux feuilles : l’une sera roulée dans un sens et l’autre, dans le sens opposé. En revanche, d’autres préfèrent amplement rouler la sous-cape avec une seule et unique feuille.

La cape

La cape est le dernier rempart entre l’extérieur et le cigare. Elle enveloppe la tripe et la sous-cape. Son rôle est très important, car c’est elle qui va influer sur l’esthétique du cigare, tout comme sur la combustion de la tige. C’est la cape qui va promouvoir l’image de marque. Il s’agit donc de feuilles très précises, cultivées à Cuba (Viñales), en Équateur, au Cameroun, en Indonésie, au Brésil, au Nicaragua et aux États-Unis (Connecticut).

La cape n’a aucune influence sur le goût du cigare. Certains continuent de faire perdurer le code couleur, à savoir une cape claire pour un cigare léger et sombre, voire noire pour un cigare très fort. Mais cela se perd au profit des capes sombres, plus facilement commercialisables.